Pour rappel, le principe de l’événement était le suivant : le site organisateur proposait un thème associé à une contrainte le samedi 28 octobre à 13h; les participants devaient alors envoyer à leur site les planches d’une BD d’au moins 12 planches (couverture incluse) avant le dimanche 29, 13h. Pour l’occasion, un regroupement estampillé Artgraphe à été crée pour l’occasion à l’atelier du 5ème. Il était composé de Dorine et Marie (qui n’est pas tout le temps restée) pour ce qui est de la gente feminine, d’Igor, Gregory, Dani, Jérôme, Perceval et moi même pour ce qui est des garçons.
Voila donc le samedi 28 octobre 13h tapante, et le thème sera : LA PROPAGANDE. Sa contrainte est une « mise en abyme » sur au moins une des planches. Voila un thème bien corsé qui n’a pas manqué de rendre piquante Marion. Je vous livre quelques extraits de son mail qu’elle nous a envoyé à la découverte du thème :
« -Bon … Chers participants et découragés,
Cette année a été dure sur beaucoup de choses et pour beaucoup de gens … (Les migrants, la suppression de l impôt sur la fortune, le glyphosate, Hulot qui hulule plus, pas d été indien… ) bref, encore une difficulté de + : le thème et la contraire de cette nouvelle session des 25h (23h si on enlevé les pauses pipi, clope, et picole) mais … On est forts !!! On a déjà plein d idée , on est fatigué mais on s en fout on est tous jeunes (surtout dans la tête pour certains)
Marion votre prof du saturday afternoon fever »
Bon, malgré la rudesse de ce sujet, le petit groupe se forme à l’entrée de l’atelier, attendant sagement la fin du cours de Vanessa. Chacun a pris de quoi pouvoir réussir des planches de qualité ( ordinateurs portables, scanners dernier cri, feutres et crayon à la puissance inégalée et règle tout terrain de 60 cm).
L’investissement du local se fait de manière monacal, et les tables sur tréteaux occupent à présent l’ensemble de la pièce. Un coin est dédié à tout ce qui sera victuailles et mal-bouffe en tout genre. Notons au passage qu’a peine l’espace mis en place, notre reserve de Chokobons a été sévèrement entamé par une Vanessa restée sur place pour l’entre deux cours.
Ayé, on est lancé.
Marion arrive, et ses élèves font de même. Nous sommes encore à la gestation d’un scénario alors que Marion dirige les autres élèves vers la créations d’illustrations sur le thème identique. L’exercice de la mise en abyme sera de récupérer un élément du dessin du voisin et de l’intégrer au sien. Ca fait mouche et ils s’activent avec une ferveur insoupsonnée.
Sur la table des participants à l’event, il faut dire que l’on piétine. Mais chemin faisant, une histoire commence à naitre et les premiers contours du récit se précisent. Il s’agira de l’histoire d’un mec. Un classique du genre. Marie passe, mais se sentant intimidé, elle préférera se retrouver chez elle pour pondre son histoire. Elle repassera plus tard. La fin du cours de Marion arrive vite. Dani venu renforcé l’équipe en cours d’après midi booste la création de la BD. Les élèves du samedi quand à eux laissent une production folle de leur dessins à l’atelier.
En ce qui nous concerne, on entame une phase de character design. Notre héros (Fix pour les intimes) devient de plus en plus tangible sous les coups de crayons du groupe. Perceval qui nous a aidé un temps, prend un moment pour crée sa propre histoire pour sa participation.
Il est 17 h a peu près que tout le monde s’accorde sur l’histoire et son découpage en planche. Ne reste plus qu’à trouver un titre. Et il naitra de la combinaison heureuse de trois propositions différentes : Fix au vert ou un nouveau monde de la verte obsession. Tada!!
Les 25 heures de la bande dessinée 2017 Paris
Les planches sont distribuées à chacun suivant les affinités au dessinateurs. Dorine préfère jouer le rôle crucial de coloriste. L’on commence à se mettre au boulot, et c’est dans cette atmosphère ultra professionnelle qu’Antoine passe nous soutenir en amenant avec lui un saucisson de qualité. Qualité prouvé par la rapidité avec laquelle le saucisson a disparu, avalé par tout à chacun.
La pause gastronimique finie, Marie repasse à nouveau. Elle a fini son scénario. Mais encore, elle préfèrera rentrer chez elle pour poursuivre sa BD. Notons le passage d’Hannah, venue nous encourager. Elle en profitera pour prendre des photos de ce moment.
Peu à peu le groupe fond à mesure que la nuit approche. Greg, Dani puis Dorine rentre chez eux, non sans promettre de revenir le lendemain à la première heure.
La vrai faim commence à sevir parmi les restants. Nous decidons de prendre un petit sandwitch rue Mouffetard. La pause n’est pas désagréable et donne l’occasion d’échangé un peu hors cadre de l’exercice. Notre choix s’arrete sur une gargotte qui fourni en Crèpes et Paninis. Pas le temps de manger sur place, on reprend nos sandwitchs pour retourner à l’atelier. Là, un mot de Gaëlle, passée durant notre absence, est schotché sur la porte. Nous nous sommes ratés de peu. Dommage.
La nuit s’avance et Jérôme suivi d’Igor rentrent chez eux. Ne reste plus que Perceval et moi.
On dessine tranquillement tout en conversant sur tout et rien. La playlist nous tient éveillés. La nuit passe sans incidents majeurs, hormis le passage de 2 lourdeaux désirant s’incrustés dans l’atelier aux alentours de 4h du matin. La porte avait été fermée heuresement et cet épisode n’aura aucune conséquence. L’on commence à sentir la fatigue. La main est lourde et maladroite, le cerveau ne pense plus tout à fait bien. Dessiner devient sporadiquement impossible. Perceval a deja fait au crayon plus de la moitié de sa BD. Je m’attaque de mon coté les planches non attribuées lors du découpage, pour optimiser le temps restant pour le matin venant.
8 heure est la sans s’en rendre compte. C’est Dorine la première revenue. Puis Dani suivra avec des pains au chocolat. Tout comme Greg arrivé peu de temps après. Igor et Jérôme completeront à nouveau le groupe, et chacun finalise ses planches jusqu’a l’heure fatidique.
Perceval a enfin fini et il profite d’une petite heure d’avance pour encrer quelques unes de ses planches. La couverture de « Fix au vert ou un monde nouveau de la verte obsession » est fabriquée en dernier. Tout le monde est dans les temps, la tortue d’or est à portée de crayon. La dernière heure devient critique. Tout est dernière retouche, petit ajustement et coloriage à la volée.
Perceval est le premier à finir son épreuve. Sa BD , « Fureur Vampire » est en ligne. C’est la tortue d’or! http://www.25hbd.com/?pg=participation&pt=779&an=2017
Pour nous autre c’est à la dernière minute que tout se joue. Les planches sont envoyées à la chaine sur le site. Seul bemol tout n’est pas dans l’ordre. 13 heures est passée. L’on tente par dépit de remettre les planches dans la bonne succéssion. On croise les doigts pour que cela ne nous retire pas la tortue d’or…Et l’on conserve notre tortue d’or!!! « Fix au vert ou un nouveau monde de la verte obsession » est a son tour consacré avec un tonnerre de hourra dans l’atelier! http://www.25hbd.com/?pg=participation&pt=602&an=2017
La collaboration, à l’instart des 23 heures de la BD 2016, a gagné son pari.
Marie est passée pour le finish. Mais elle décide de se contenter de la tortue d’argent, désirant prendre son temps pour fignoler sa petite oeuvre. « Propagande Maladive » sera achevée au terme des 254 heures de la BD. http://www.25hbd.com/?pg=participation&pt=596&an=2017
Pour une première participation en solitaire, c’est un bel exploit.
Je crois avoir tout mis sur ce Week End épique, mais qui laisse toujours un bon sentiment une fois achevé.
Prochain rendez-vous, les 23 heures de la BD, épreuve un plus difficile.
1000 merci à Bruno d’avoir organisé cet événement avec professionnalisme et bon humeur .